Historique
En début d'année 2010, afin d'offrir à la population un véritable choix politique pour la nouvelle commune de Mont-Noble, un groupe de camarades a pris l'initiative de fonder une section socialiste. La défense des valeurs socialistes - Egalité, Justice, Solidarité ... - est au cœur de leurs préoccupations. Ces valeurs devront être représentées au mieux dans le nouveau conseil communal. En effet, la section entend jouer un rôle déterminant lors des élections de l'automne prochain.
Un comité d'initiative s'est constitué en les personnes de Michel Berthod, Joseph Maury, Mario Maury, Robert Moix et Gérald Théodoloz de Nax, Gérard Crettaz, Victorien Tschopp, Alfred Voide et Jean Voide de Mase.
Pour les aider à concrétiser leur désir, ils ont fait appel à la camarade Véronique Maret, co-présidente du Parti socialiste du Valais romand et présidente de la commission sections-fédérations, ainsi qu'au camarade Mathias Reynard, rédacteur en chef du journal le Peuple Valaisan.
Après plusieurs réunions préparatoires, la population de la future commune de Mont-Noble a été convoquée à l'assemblée constitutive qui a eu lieu le 30 avril 2010 à la salle communale de Vernamiège.
En présence d'une cinquantaine de personnes un comité a été nommé avec les personnes suivantes:
- Grégoire Berthod, président, Nax
- Gérard Crettaz, Mase
- Véronique Duriez-Revaz, conseillère communale, Vernamiège
- Robert Moix, Nax
- Gérald Théodoloz, conseiller communal, Nax
- Victorien Tschopp, Mase
- Jean Voide, Mase
Par leur présence, le président du Parti socialiste du Valais romand Jean Henry Dumont, la vice-présidente et députée du district d'Hérens, Véronique Maret, les membres du bureau exécutif et le député suppléant, Jérémie Pralong, ont apporté aux camarades de la commune de Mont-Noble, leur appui dans cette grande aventure.
10 octobre 2010
Les premières élections communales pour la commune de Mont-Noble (récente fusion de Nax, Vernamiège et Mase) ont eu lieu. Les électeurs des trois villages avaient à élire 7 représentants à l'exécutif communal.
Le PS Mont-Noble réussit un véritable succès en plaçant deux élus au conseil communal, les camarades
Gérald THÉODOLOZ
Vice président
Véronique DURIEZ-REVAZ
- Conseillère communale
Les socialistes de Mont-Noble sont fiers des résultats. En effet, avec environ 30% des suffrages obtenus, le PS devient la 2ème force politique de la commune. Fort de son succès, il présente comme candidat à la vice-présidence le camarade Gérald Théodoloz aux élections du 31 octobre 2010. Ce dernier n'est pas élu, mais obtient un score tout à fait honorable puisque 30,69% de l'électorat lui a fait confiance.
22 mai 2011
Les votations portaient sur l’introduction du droit d’initiative en matière communale. Ces votations se sont déroulées paisiblement et le résultat laisserait presqu’entendre que c’est une porte déjà ouverte qui a été « enfoncée ». Le résultat en témoigne : pour une participation de 39%, 282 personnes ont accepté cette introduction pour 37 votes négatifs. Soit 89% de vote positif pour la commune de Mont-Noble.
Sous cette apparente facilité, qui pourrait se douter du combat qui a été livré par un comité d’initiative issu des partis minoritaires de Nax. Nous sommes en 1989, ce comité d’initiative se bat afin d’obtenir ce droit démocratique fondamental pour la commune de Nax. Les membres de ce comité, conscients de leur légitimité, n’hésiteront pas à aller jusqu’au Tribunal Fédéral pour obtenir gain de cause. Pour l’anecdote, l’avocat qui planchera sur le dossier (Henri Carron de Fully), le fera bénévolement pour éviter les honoraires et les notes de frais considérables et chaque membre du comité se partagera les frais occasionnés par le dépôt de la plainte auprès du TF. Contre toute attente, leur requête sera déboutée. 22 ans plus tard, les mentalités ont bien changé et le combat que nous avions entamé de longue date porte enfin ses fruits ! Lentement mais sûrement et cette fois, avec l’appui de 9 citoyens sur 10, toute tendances politiques confondues, l’introduction du droit d’initiative en matière communale est accepté.
La population dispose aujourd’hui d’un nouvel outil pour participer à la vie politique et vivre la chose publique avec plus de décontraction.
Et si finalement politique rimait plus que l’on pense avec patience.